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Le mistigri de la pénurie de compétences se déplace ou se démultiplie à mesure que les employeurs renforcent et déploient leurs talents vers de nouveaux territoires fonctionnels.

Pendant les années 2010, les sites E-commerce et les portails médias ont privilégié la création de trafic de visiteurs. En conséquence, elles ont cherché à recruter des experts de l’acquisition on-line (référencement naturel / payant). À la fin des années 2010, ils ont porté leurs attentions sur le CRM et le marketing client afin de « retenir » ces derniers et de les pousser à acheter plus et plus souvent. Des postes de Responsable e-CRM / Marketing client ont alors été crées au sein des équipes digitales.

Depuis le début des années 2020, les entreprises ont  structuré de grandes « Digital Factories », travaillant de préférence en mode Agile et regroupant une large palette de compétences.

Ce mouvement s’explique par deux phénomènes convergents :

  • Réinternalisation d’opérations confiées initialement à des agences…
  • Et fort accroissement de l’activité E-commerce, nécessitant une démultiplication des opérations et la création de ces vastes factories.

Dans quels secteurs trouve-t-on les plus vastes Digital Factories ?

Tous les secteurs d’activité sont concernés, à commencer par ceux (les plus matures) qui déploient des sites E-commerce en puissance et des marketplaces.

Ainsi le secteur du retail / e-retail, celui des pureplayers (E-commerce et ventes privées) et celui du tourisme sont les principaux employeurs de cadres en charge de la conversion et de l’e-merchandising. Citons par exemple : la SNCF, Veepee, la Fnac-Darty, Cdiscount…

Quelle est l’organisation et les métiers d’une Digital Factory ?

Telle une pieuvre, la Digital Factory est composée d’une tête centrale et de plusieurs tentacules.

Autour de la Factory, qui emploie des Product Owners et des Product Managers en charge des évolutions technico-fonctionnelles dans un rôle de chef d’orchestre, gravitent des experts qui opèrent ces projets (avec l’aide de la DSI).

Parmi eux :

  • La « creative factory » emploie des UX / UI, Directeurs artistiques Web et webdesigners ;
  • La « content factory » est composée de chargés de contenus, e-merchandisers et rédacteurs ;
  • La « data factory » (qui peu être séparée de la Digital Factory) est composée de data scientists et de data analysts.

De fait, la Digital Factory, qui est jugée en fonction des taux de conversion (dans le E-commerce) et de l’audience (sites médias), étend à la fois ses prérogatives et des effectifs pour une galaxie de métiers de plus en plus pénuriques.

Nous vous invitons à découvrir cette galaxie grâce à notre bible des métiers.