En début d’année 2023, suite à l’apparition de nouveaux défis tels que le phénomène de « Grande démission » ou encore la montée du télétravail, LinkedIn France et le think tank indépendant Institut Choiseul ont créé le Club Futur du Travail. L’idée est simple : rassembler une communauté de professionnels des ressources humaines afin d’entamer une réflexion sur ce marché du travail en constante évolution.
Une première synthèse des rencontres du Club Futur du Travail a été publiée en ce mois de juin. Elle met tout particulièrement en avant le rôle majeur de la notion de compétence dans les pratiques RH actuelles. Voyons ce que cette synthèse peut nous apprendre.
La deuxième rencontre du club a été l’occasion de se pencher sur le recrutement des talents, et sur l’obsolescence grandissante du modèle « un diplôme, une expérience ». Fabienne Arata, directrice générale de LinkedIn France, oppose à ce modèle le recours au recrutement par les compétences.
L’utilisation de cette manière alternative d’identifier les futurs talents n’est pas étonnante : Fabienne Arata, citant une étude de LinkedIn qui met en exergue les 25 métiers les plus demandés, souligne que 50% d’entre eux n’existaient pas il y a 4 ans. L’équipe Blue Search est témoin de l’arrivée ces nouvelles carrières : nous avons notamment eu l’opportunité de travailler avec des spécialistes de la réalité virtuelle, et même de la vente de NFT.
Or, sans surprise, ces métiers d’avenir nécessitent de nouvelles compétences.
Le recrutement par les compétences présente 2 impacts majeurs :
Un autre bénéfice de cette approche, qui ne discrimine pas sur des critères de parcours académiques ou d’expérience professionnelle, est d’être moins excluante et de miser davantage sur les soft skills. Ces soft skills sont d’ailleurs un élément essentiel à avoir pour tous les candidats, comme nous avons déjà pu l’évoquer. Le recrutement par les compétences permet aussi d’assurer un « fit » du candidat à l’entreprise qu’il souhaite rejoindre, « fit » qui doit non seulement répondre à un besoin immédiat mais également permettre de projeter l’individu sur le long terme de l’organisation. L’agilité dans l’apprentissage et le potentiel sont donc des must-have.
Si la question des compétences entre en jeu au moment du recrutement, elle ne disparaît pas par la suite, bien au contraire. Pour reprendre les mots de Gaëlle Babouche, directrice du développement RH dugroupe Tarkett :
« le développement des compétences est un élément central à la fois pour attirer et retenir les talents »
En effet, comme le met en lumière la synthèse des rencontres du Club Futur du travail, la demande de formation des collaborateurs connait aujourd’hui une forte croissance.
Pourquoi ? Depuis 2017, 25% des compétences professionnelles ont été transformées, et d’ici 2027, 50% de nos compétences actuelles le seront à leur tour. Il apparaît donc indispensable pour de nombreux salariés de se former dans la durée pour assurer une certaine sérénité de leur avenir professionnel.
La demande de formation provient aussi d’une volonté de favoriser la mobilité interne, qu’elle soit managériale ou géographique. Elle devient dès lors un sujet de recrutement, puisque la mobilité interne fait partie des 3 premières attentes citées par les candidats, en particulier chez les 18-34 ans.
Enfin, la formation peut aussi être une manière pour les recruteurs de préparer le futur et d’accompagner les engagements forts qui sont pris, notamment en matière environnementale.
Il subsiste néanmoins aujourd’hui un constat paradoxal que pointe du doigt Gaëlle Babouche : bien que les salariés témoignent d’une volonté de se former, ils éprouvent souvent une forme de culpabilité à y consacrer du temps au détriment de leur travail. Rappeler qu’il est normal de prendre ce temps est donc essentiel. Nous ne manquons d’ailleurs pas, chez Blue Search, de continuer à nous former et à développer nos compétences pour répondre au mieux à vos besoins.
En début d’année 2023, suite à l’apparition de nouveaux défis tels que le phénomène de « Grande démission » ou encore la montée du télétravail, LinkedIn France et le think tank indépendant Institut Choiseul ont créé le Club Futur du Travail. L’idée est simple : rassembler une communauté de professionnels des ressources humaines afin d’entamer une réflexion sur
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